Indymedia Nantes
Dans la nuit du Mercredi 20 septembre, en geste de solidarité pour les personnes qui passent en procès à Paris pour « l’affaire » de la voiture de police brulée Quai de Valmy, et pour laquelle de lourdes peines ont été requises par le procureur, des allumettes étaient craquées pour incendier des véhicules et entrepôt de la gendarmerie à Grenoble.
L’effet Flamby expliqué aux petits censeurs
Le texte sur le daubé (trouvé sur www.libre-parcours.net)
Dès le matin suivant, la presse toujours en mal de sensation, en faisait ses gros titres. Le midi même, un texte de revendication était publié d’abord sur Indymedia Grenoble, puis sur notre site. Le ministre de l’intérieur Gégé la collombe (des gardien.e.s de la « paix »), déjà bien en difficulté devant la grogne des pauvres policier.e.s ces derniers temps, ne pouvait que réagir et balance un tweet en soutien à ses sbires. L’AFP a d’ailleurs publié sur Indymedia Grenoble un très bon résumé de cette histoire médiatique.
Le soir même, les personnes hébergeant le nom de domaine indymedia.org reçoivent une injonction du ministère de l’intérieur de supprimer cette contribution d’Indymedia Grenoble, suivie de près par une autre pour Indymedia Nantes.
Comme on pouvait s’y attendre, la fumeuse raison invoquée est « la provocation à des actes de terrorisme ou apologie de tels actes » (article 421-2-5 du code pénal). Les dispositions de la LCEN (voire en fin d’article) sont utilisées pour menacer de blocage et de dé-référencement (supression du site des moteurs de recherche) si la contribution n’était pas supprimée avant les 24h.
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