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Les forces publiques ont décidé d’évacuer par la force la salle de la cité. Cette répression n’est pas acceptable

vendredi 10 février 2023

Mercredi 8 février, devait se tenir un meeting politique salle de la Cité en présence des partis de la NUPES, du NPA, de l’UDB mais aussi (et surtout) de militant-es syndicaux et du mouvement social rennais contre la réforme des retraites.

Dès le début du meeting, un groupe de 200 personnes se réclamant de l’AG de Rennes 2 a fait irruption dans la salle du meeting, puis l’a investie pour y tenir une AG qui a décidé de l’occupation de la salle de la Cité. Dont acte.

Pour le NPA Rennes, il n’était pas possible de tenir le meeting dans ces conditions tendues et dans un cadre bien peu démocratique.

Pour le NPA Rennes, cette décision d’envahir la salle, imposant de fait l’annulation d’un meeting unitaire contre la réforme des retraites est une erreur. Cela ne participera pas à la construction d’un mouvement massif permettant d’imposer le rapport de force nécessaire pour battre Macron. Pour gagner contre Macron et le patronat, il faudra que notre classe soit unie. Et pour cela, nous travaillons à l’unité des organisations politiques, syndicales, associatives afin de mettre en mouvement la majorité de la population, de lui donner confiance dans la lutte, dans la rue et évidemment dans la grève.

Les forces publiques ont décidé d’évacuer par la force jeudi midi la salle de la cité. Cette répression n’est pas acceptable. Elle intervient dans le droit fil des interventions policières autour de chaque manifestation rennaise :
- exhibition, au début des manifestations d’un arsenal impressionnant, dont on se dit qu’il est forcément destiné à être mis en œuvre,
- utilisation de murailles anti-émeutes sur les entrées du centre historique, qui constituent autant de provocations vis-à-vis des manifestantEs
- recours, à la fin des manifestations, à un usage abondant des charges, des gaz lacrymogènes et des canons à eau
- placement en garde à vue de manifestantEs

Les dates de mobilisation des 11 février et 16 février seront les derniers ultimatums à Macron et son gouvernement. Dès début mars, et autour journée internationale de lutte pour les droits de femmes du 8 mars, c’est bien la grève générale et reconductible qu’il faudra mettre à l’ordre du jour partout où nous travaillons et étudions.

npa 35

http://www.anticapitaliste-35.org/

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